La bravoure d'un iop.

C'était la pleine lune. Les étoiles brillaient dans le firmament. Une légère brise soufflait ma tignasse brune, pourtant il faisait chaud. Peut-être était-ce dû à ce village qui brûlait en contrebas de la falaise où je m'étais assis. Ce feu provoqué par les immondes démons de Brâkmar.
"Ces sales chiens !" Mes poings se contractèrent. Je serrais les dents pour ne pas lâcher un hurlement.
Soudain, des souvenirs firent surface, et je fus emporter dans un tourbillon de sensations contradictoires.


C'était il y a une quinzaine d'années, lorsque les oiseaux vivaient encore sur notre continent alors en paix.
J'aidais ma mère a coupé des fleurs aux alentours d'Astrub. Elle était fleuriste. Nous coupions des roses, des orchidées pour le magasin. Parfois, nous partions en chasse au nord-ouest pour obtenir quelques fleurs de blops, très prisées dans le village. De temps en temps, je ramenais un bouquet de jonquilles à ma mère. Elle adorait leur parfum. Un jour, qui aurait pu être un jour comme les autres, alors que nous ceuillions nos fleurs, un grand tumulte se fit entendre.

"Maman, qu'est ce que c'est ?
-On dirait..."

Ses yeux se perdaient dans ses propres souvenirs. Je savais qu'elle pensait à mon père. Ce fier boulanger enrôler dans l'armée bontarienne en tant que volontaire. Il est parti pour ne plus revenir. Tuer... Non... Assassiner par ces satanés démons brâkmariens.

"La guerre se rapproche. Ce que tu entends, mon fils, c'est la mort qui arrive."



Il s'était passé quelques jours depuis ce grand fracas que nous avions entendu. C'était la nuit. Je dormais paisiblement lorsque l'on me secoua violemment. C'était maman. Elle semblait prise d'effroi. La terreur se lisait dans ses yeux. Je pris alors conscience des bruits métalliques provenant du dehors. A travers les rideaux, je pouvais aussi distinguer la lueur des flammes.

"Ils sont ici ?" demandais-je à maman, paniqué.

En bas, un craquement se fit entendre, suivit par le bruit sourd de la porte tombant sur le tapis du hall d'entrée.

"Ils arrivent ?!" Une sueur froide me parcouru l'échine.

Plusieurs minutes s'écoulèrent, sans que maman ou moi ne parlions. Puis maman me regarda.

"Wizlynn, écoute moi ! Et retiens ces paroles. Dirige-toi vers le temple iop, au sud d'Astrub, dans la contrée d'amakna. Là-bas, tu y trouveras Rish Claymore. C'était un très vieil ami de ton père. Demande lui de t'apprendre l'art du combat du dieu Iop. Une fois ton apprentissage terminé, rends toi à Bonta, et va voir Amayiro, le chef de la milice. Tu as bien compris ?"

En bas, des bruits de pas se faisaient entendre. Des ordres étaient grognés. De la vaisselle se brisa sur le carrelage de la cuisine.

"Oui, je le ferais. Mais toi ? Tu ne viens pas avec moi ?"

Alors, tout devint clair, bien que je fus très jeune. Je comprenais que ma mère me disait adieu à travers ses paroles.

"Mon voyage se termine ici Wiz."

Elle me tira du lit. Les larmes inondaient mon visage. J'avais déjà perdu mon père.

"Je ne veux pas te perdre maman..."

Elle ouvrit une porte dérobée dans un des murs de la chambre et me fit entrer dans l'étroit passage.

"Tu ne me perdras jamais. Je serais toujours avec toi. Ici."

Elle posa sa main sur ma petite poitrine, là où se trouve mon coeur, et me sourit. Je lui ai sourit aussi, bien que mes larmes continuaient de couler.
Des craquements se firent entendre dans l'escaliers.

"Je t'aime." Et elle referma la porte. Ce sont les dernière paroles qu'elle m'a dit. Et elles resteront gravées à jamais dans mon coeur.

C'est très bien écrit.
J'attends de lire la suite.
(mais, et c'est juste une reflexion personnelle, pas un reproche, pourquoi faut-il tjs des histoires de vengeances)

Merci, ça fait plaisir ^^ La suite demain

Je ne sais pas, je pense que ça permet de faire une sorte de trame pour l'histoire. C'est un moyen de la lancée, de mon point de vue

Des larmes coulaient sur mes joues. Ces souvenirs avaient ravivés en moi la nostalgie des jours passés.

Après que la porte eu été refermée, je me souviens m'être retourné, et j'avais trouvé à tâtons dans le noir un petit escaliers menant dans un sous-sol secret de la maison. Un tunnel faiblement éclairé m'avait mené à l'extérieur de la ville, au sud. Maman avait anticipé les choses. Lorsque je m'étais retourné pour voir une dernière fois cette ville, je n'avais vu que des bâtiments en flammes, c'était telle une vision d'horreur. Pendant plus d'une semaine, j'avais marché. Mes petites jambes de gamin de dix ans me faisaient souffrir. Et puis j'avais traversé le village d'Amakna et longé la rivière vers l'ouest. Puis je m'étais écroulé, mort de fatigue.

Lorsque je m'étais réveillé, j'étais dans un lit. Un homme avec une bande rouge sur un des ses yeux était penché au dessus de moi. Il m'avait alors sourit. Je me souviens encore de notre conversation.


"Salut bonhomme ! Tu te réveilles enfin."

Je me suis mis à cligner des paupières, la lumière était ardente et me piquaient les yeux.

"Alors l'asticot, comment tu vas ? Après t'avoir trouvé inconscient, je me suis fait un sang d'encre de Kralamour parce que tu ne te réveillais pas !
-Oui ça va..."

J'ai de nouveaux cligné des yeux

"Combien de temps suis-je resté inconscient ?
-Oh, une bonne semaine.
-Vous plaisantez ?
-Pas le moins du monde. Alors bonhomme, comment tu t'appelles ?
-Wizlynn, monsieur."

Le regard de l'homme s'assombrit. Il se leva de son tabouret et s'approcha d'une fenêtre. Tout en regardant dehors, il me demanda :

"Es-tu le fils de Liam, le défunt boulanger astrubien et de sa femme Rose, la fleuriste ?
-Oui, c'est moi monsieur. Mais maman est..."

Un noeud se noua dans ma gorge, les larmes se mirent à monter.

"Maman est morte monsieur."

Il se tourna vers moi :

"Je suis navré de l'apprendre mon garçon. Comment... Quand est-ce arrivé ?
-Et bien, d'après ce que vous m'avez dit, cela fait depuis une semaine que je suis inconscient... Et j'ai marché pendant une semaine... Elle n'est plus de ce monde depuis deux semaines monsieur. Elle s'est sacrifiée pour moi, pendant l'attaque d'Astrub par les Brâkmariens."

Les joues de l'homme se contractèrent et il se retourna vers la fenêtre.

"Ta mère t'a-t-elle dit quelque chose ?
-Oui. Je dois trouver Rish Claymore, monsieur. Pour qu'il m'enseigne l'art du combat du dieu Iop."

L'homme laissa échapper un soupir :

"Il fallait bien qu'un jour ou l'autre cela arrive..."

Il se tourna vers moi, avec un air de guerrier sur le visage.

"Petit... Je suis Rish Claymore !"


Depuis ce jour, jusqu'à aujourd'hui, Rish Claymore m'enseigna tout ce qu'il savait des techniques de combat iop.
Perché sur ma corniche, j'observais ce village en flammes. Ce sombre spectacle était si similaire à celui d'il y a quinze ans, que j'en eu la nausée. Je me suis relevé et dirigé vers le temple iop, afin de dormir un peu. Demain serait un jour pas comme les autres.

Mouahaha, j'aime !

Encore un orphelin, décidément on a tous une poisse pas possible dans cette guilde, c'est contagieux

C'est bien écrit, Wiz' j'aime beaucoup, bravo. A quand la suite ?

J'ajouterai que la deuxième partie est encore mieux que la première !

Merci, ça fait plaisir

Et bien la suite est en cours, j'avais commencé hier soir, et je la finirais sans doute ce soir ^^

Au pire des cas, elle n’apparaîtra que demain (suspens, suspens...)

Moi j'aime bien, vous faites tous des RP mieux que moi alors je préfère m'éclater à lire les vôtres et vous encourager que de continuer le mien qui est mal parti.

Vengeur masqué : Fainéant va ! Continu le tien, il n'y a que les courageux qui sont récompensés !

*Dyroosy ignora le vengeur et avant de repartir lui fracassa le crâne*

Non mais !

PS : Wiz, vive la suite ! x)

Lol, merci Dyroo ^^

Mais tu sais, j'attends toujours la suite du tien