Petit chaton deviendra grand

Bonjour à tous

L'envie me vient de vous conter mon histoire. En effet, nous ne nous connaissons pas depuis longtemps, mais j'ai eu la chance de rencontrer ici des gens particulièrement intéressants et j'ai maintenant envie de vous narrer ma vie, car chez un disciple d'écaflip, la chance n'est rien d'autre que le destin. Mais avant tout, mettons nous à l'aise...

*Roller se lève d'un bras, bondit vers le tas de bûches dans le coin du bivouac, et dépose délicatement le morceau dans le feu qui se ravive instantanément. La lumière rougeoyante répand alors sa chaleur aux alentours...*

Peu de gens se souviennent de leur enfance... Pour ma part, je pourrais la résumer avec les quelques images qui me viennent à l'esprit. Un panier douillet, une mère caline, un père bagarreur qui garde jalousement son territoire. Et une tempête. En ce jour terrible, lorsque les vitres de notre lotis se sont mises à trembler sur les coups violents du tonnerre, mon père entreprit de tout cloisonner. Il allait chercher des planches et les clouait. Moi aussi je voulais aider, et ma mère m'envoya vers la plage non loin, ou les nombreux bateaux qui s'échouaient sur les récifs contenaient suffisemment de planches pour reconstruire une maison entière... Je sortit par derrière et commença a courrir sur la promenade qui longeait la côte sud d'amnaka. Le vent et la pluie me fouettaient le visage, et je n'arrivais plus à avancer. Soudain, ils apparurent à l'horizon : les bâteaux pirates écrasés.

Vu la violence de la tempête, je décida de me cacher à l'intérieur et de récupérer des forces, je ne supportais déjà pas l'eau, à l'époque... l'endroit était sombre et humide, mais c'était toujours mieux que de combattre les vents, dehors... Soudain, un craquement sourd résonna au dessus de ma tête, et je tomba, assomé par une poutre.

*Roller baisse la tête... Visiblement il est en profonde réflexion. Quand il la redrèsse, ses iris dégagent une sympathie mêlée de malice envers ses compagnons*
Mes amis, afin de me remémorer plus facilement ces souvenirs, je vais vous conter la suite de mon histoire en parlant au présent. Cela me permettra de vous expliquer mes souvenirs directs, sans avoir besoin de les retranscrire.

J'ouvre les yeux... et je vois : du bleu ! Un bleu océanique, profond... Et je me noie dedans... Une voix résonne à mes oreilles :
-Inconnue: "Ouh ouh... Tu es mort?"
Je cligne des yeux, et remarque que le bleu bouge. Je reprends alors mes esprits et me rends compte qu'il s'agit d'une paire d'yeux... de très beaux yeux !
*Roller bondis, ses poils se hérissent et il se réfugie dans un coin du bâteau en sifflant*
-Inconnue: Oh, n'aie pas peur, je ne te veux aucun mal, je m'appelle Tarjas ! Tu criais dans ton sommeil...
Je regarde cette créature bizarre... Des cheveux blonds et courts, une tunique... Mais elle n'avait pas l'air agressive...
-Rollercoaster : D'ou tu viens? Je n'ai jamais vu d'écaflip comme toi par ici?
-Tarjas : Je ne suis pas une écaflip, je suis une disciple de cra ! Et il y en a tout plein ici ! Mais... Tu es sur que tu vas bien? Tu es vraiment venu avec ce... bateau... ce ... machin?
-Rollercoaster : Ce bat...? Oh mon dieu ! J'ai été assomé ! Le bâteau a donc pris la mer? Mes parents vont être morts d'inquiétude !!! Je dois leur dire ou je suis... Mais... Je suis ou, en fait? Toujours à Amnaka??
-Tarjas : Olalah... Non... Tu es sur l'île d'Otomaï !
-Rollercoaster : Otomaï? Mais je ne connais même pas cette île ! Qu'est-ce que je vais faire ici tout seul?
*Roller s'éffrondre en larmes...*
-Tarjas : Mais qu'est-ce que c'est que ça?? Un homme qui pleure? Allez lève toi, je vais t'emmener chez mes amis. Je suis venu sur cette île avec eux pour étudier la faune du coin. Elle n'a été découverte que récemment, et tu as vraiment de la chance d'être venu jusqu'ici sans tomber sur les pirates...! Allez en route, tu te reposeras au chaud la bas !
-Rollercoaster : La chance est mon alliée, si je suis ici, c'est que mon destin était de te rencontrer... Je te suis.

Tarjas me ramène alors auprès de ses amis. de robustes guerriers, et des scientifiques hors pairs. Tous ici sont orphelins, ou sont partis de chez eux, d'une certaine façon. Ils voulurent m'apprendre à me battre, mais se rendirent vite compte que je n'étais ni doué au maniement d'armes lourdes, ni particulièrement costaud. Seule ma rapidité féline me permettait de les combattre, car ils n'arrivaient presque jamais à m'atteindre. Je pris donc rapidement le rôle d'appât, lors des traques. Je courrais dans la plaine en attirant les monstres divers, et les rabattaient sur mes amis, qui frappaient dedans comme des brutes !

Les années passèrent. Je grandis, et Tarjas devint ma soeur de coeur. L'amour qui nous unissait était fort, mais n'était rien d'autre que fraternel.

Adolescent, je resta relativement petit, mais encore plus rapide. Un jour, je me promenais le long de la côte. La mer avait toujours été mon amie. Je parlais avec Tarjas :
-Rollercoaster : Dis moi soeurette, tu penses qu'un jour je serai fort comme toi?
-Tarjas : Ahaha... Pas tant que tu continueras à geindre et à pleurer dés que quelque chose va mal ! Tu as été beaucoup trop couvé, il faut que ton coeur deviennent dur comme la foudre !
A ce moment un bruit sourd résonna au loin.
*Roller tourne la tête et scrute le fond de l'océan... L'air est frais, mais sa vitesse augmente... Les vagues s'écrasent sur les rochers, comme pour tenter de le prévenir. Il le sent, quelque chose ne va pas*
-Rollercoaster : Tarjas, viens, il faut partir, il faut se cacher maintenant
-Tarjas : Qu'est-ce qu'il te prends? Tu ne te sens pas bien?
-Rollercoaster : L'océan hurle, quelque chose de terrible approche ! Il ne faut pas rester là !
*Tarjas lève les yeux vers le large, mais ne voit que le ciel bleu à l'horizon... Elle regarde Son petit frère en souriant, et prends alors conscience de son air complêtement affolé. Ses griffes sont dehors, ses yeux ne quittent pas la ligne d'horizon du regard.*
-Rollercoaster : Mes yeux de félins sont plus affutés que les tiens... Quelque chose approche... Oh s'il te plait... Partons !
-Tarjas : D'accord... Rentrons...

Le voyage me parut interminable... Arrivé en ville, la pluie commença à tomber et le ciel se noircit presque complètement. Tarjas me regarda du coin de l'oeil et serra ma main dans la sienne. Maintenant, elle me croyait. Elle voulu m'emmener à la maison, mais je lui fit signe de se rendre à la taverne. C'est là que seraient nos compagnons.

*Dans la taverne, tous les visages se tournent vers Roller, dont le pied se trouve toujours à l'endroit ou était la porte avant qu'il ne la dégage.*
-Rollercoaster : Prenez tous vos armes ! Quelque chose arrive !
*Tractopellus, l'ancien du village, s'approche alors de Roller*
-Tractopellus : Quelque chose? Que veux-tu dire? Des carnivores des plaines?
-Rollercoaster : Non, quelque chose de bien pire, je ne sais pas ce que c'est, mais la tempête n'est pas naturelle..!
*l'ancien regarde Roller, douteux... Personne n'ose donner son avis en sa présence*
-Tarjas : S'il vous plait, vous devez le croire, moi non plus je ne me sens pas bien... L'air est lourd ! Nous devons nous méfier !

Soudain, un éclair brisa la vitre de l'auberge et alla frapper sur le mur du fond. celui-ci prit feu instantanément et une fumée âcre se répandit dans la pièce.

-Rollercoaster : Trop tard... l'orage est sur nous !

Dans l'auberge, la pression monta rapidement. Je vis du coin de l'oeil plusieurs de mes compagnons dégainer hâches et épées de leurs fourreaux dans un bruit métallique, tandis qu'une pelle dorée était apparue dans les mains de Tractopellus sans que je puisse distinguer son geste.

*La pluie martellait les murs du bâtiment... un silence de mort surplombait le fracas de l'orage... le feu continuait de se répandre à l'arrière, mais personne n'osait tourner la tête.*
Et c'est alors que la porte explosa. Un démon sombre et encapuchonné, dont deux haches sortaient de ses manches telles l'extension de ses bras, entra, et releva sa capuche, découvrant une tête hybride d'ogre et de minotoror. Ses traits tirés avaient l'air sans arrêt de contenir sa fureur prête à exploser à tout moment.

La pluie s'arrêta alors immédiatement... Son regard suffisait à Glacer d'effroi le plus fort d'entre nous...

-Garland : Je suis Garland, magistère élite de la fière armée Brakmarienne. Remettez-moi immédiatement celle qui se nomme Tarjas et il ne vous sera fait aucun mal !
Je vis la main de Tarjas trembler légèrement... Mais elle ne dit pas un mot. Tractopellus s'avança prudemment et prit la parole
-Tractopellus : Cher monsieur, ce paisible village de chercheurs ne vous donnera aucune résistance. Toutefois, je ne connais pas celle que vous cherchez. Souhaitez-vous que nous allions ensemble à l'hôtel de ville afin de vérifier les noms des citoyens?
-Garland : Mmmmh... Pas mal l'ancien... Mais ne crois pas que je vais fuir et la laisser filer... Tu dis que nous sommes ici dans un village de scientifiques? Alors pourquoi êtes vous tous durement armés? Mes croc glands ont l'odorat bien développé, et je sais qu'elle est ici. Maintenant parle ! OU EST-ELLE?
*Deux crocs glands entrent à leur tour dans la pièce et commencent à fouiller dans nos rangs, reniflant nos vêtements en grognant...*
Soudain, une voix familière retentit :
-Tarjas : Rapellez vos monstres auprès de vous, ou je lâche la corde !
*Tarjas se tenait debout, l'arc bandé dans la main, la flèche orientée vers Garland.*
J'étais pétrifié... Les larmes me montaient aux joues...
-Garland : Ahahah... Quel courage ! Tu seras parfaite en tant que nouvel officier de l'armée ! Notre programme de recrutement des jeunes talents a bien fait son oeuvre...
-Tarjas : Vous avez tué mes parents !!! Partez maintenant, ou je tire !
*Un sourire menaçant s'étira sur les lèvres de Garland, et un bruissement se fit entendre à ma gauche. Tarjas se retourna, mais trop tard, le croc gland lui sauta au visage et ses dents s'enfonçèrent dans le bras de ma soeur. Il garda la pression sur son bras et la tira vers son maitre en quelques secondes seulement. Toute la salle fit alors un pas en avant et garland souleva Tarjas par la gorge.*
-Garland : Osez encore avancer d'un pas, et je lui tranche ses horribles oreilles pointues pour qu'elle se souvienne toute sa vie de ses amis !
-Rollercoaster : NON !
*nouveau silence pesant, toutes les têtes se tournent vers Roller dont le corp tremble entièrement*
-Garland : Tiens tiens tiens... L'erreur de la nature ! Dire qu'un minable comme toi a réussi à me fuir en laissant ses parents m'affronter à sa place ! Je ne comprends vraiment pas pourquoi ils t'avaient désigné comme jeune talent, tu n'es qu'un minable pleurnichard. Ton seul talent, c'est d'avoir eu de la chance

Et C'est là que tout s'est éclairé dans mon esprit. J'ai eu de la chance lorsque mes parents m'ont dit d'aller chercher des planches sur la plage... j'ai eu de la chance d'évitter les pirates, j'ai eu de la chance de rencontrer ma soeur... Tout le monde a voulu m'entrainer à me battre à leur façon, mais ils ne m'ont jamais laissé développé le seul talent qui ne m'ait jamais laissé tomber : Ma chance !
Derrière Garland, un éclair zèbra le ciel. Et les paroles que j'avais entendu quelques minutes auparavant me revinrent à l'esprit : "Il faut que ton coeur devienne aussi dur que la foudre..."
Je tourna la tête vers la table à côté de moi et plongea une griffe dans un jeu de carte avant de le lancer sur Garland tel un fouet se dépliant. Celui-ci, surprit, lâcha alors Tarjas, qui s'écroula sur le plancher. Quand le nuage de cartes tomba au sol, j'avais disparu. Garland leva les yeux juste à temps pour me voir me jetter du lustre sur lui. Mes griffes s'enfonçèrent dans ses épaules, et il poussa un cri de rage.
J'entendis alors un sifflement et sa hache droite fonça sur mon visage, mais il perdit l'équilibre et tomba au sol. Alors que mes griffes lui labouraient le visage, la seconde hache siffla dans ma direction ! Je bondis en arrière, et un couinement m'indiqua qu'il venait d'abattre son propre croc gland !
Je pris alors Tarjas sur mon épaule, fila par la porte de l'auberge et commença à courrir de toutes mes forces. Avec mes réflexes hors du commun, je pus sans problème éviter les deux gardes ébahis devant l'entrée, et filer vers la foret.
En tournant mon visage, j'aperçut alors le second croc gland qui me coursait. Garland, fou furieux, sorti son visage de l'auberge et lança sa seconde hache dans ma direction. Paralysé, je vis la hache foncer sur moi, et s'enfoncer dans le dos du croc gland qui venait de bondir sur moi.

Tout en remerciant Ecaflip du don inestimable qu'il m'avait laissé, je pris la fuite, ma soeur sur l'épaule. Désormais, je me battrais de toutes mes forces en prenant tous les risques possibles et imaginables, en espérant que mon destin m'aiderait à vaincre...

[HRP] Hihihi... Ne me demandez pas ce qui m'a pris, j'ai été terriblement inspiré cette aprem Pour ceux qui ont apprécié, je dis tant mieux, pour ceux qui n'ont pas aimé, n'hésitez surtout pas à me donner vos conseils d'écriture. Je suis un débutant total en mode RP, et je m'y perds un peu en écrivant, parfois

J'essayerai d'écrire encore un peu pour que l'histoire soit complète... Là je vais avoir fini le boulot, donc je vais filer Bonne soirée à tous ! [HRP/]

Ouh, j'adore !

J'espère que tu vas nous pondre une suite parce que c'est excellent !

Ah ben merci, ça me fait plaisir je t'avoue

Je pense bien qu'il faudra que je termine ma petite histouare, oui, mais pas tout de suite... D'abord, je prends quelques aspirines

EDIT : Voila, sous les précieux conseils avisés d'Elfi, j'ai refait la mise en page qui était, faut l'avouer, vraiment affreuse et aveuglante...

Maintenant, ça devrait être moins horrible à fixer

Merchi Elfi

Effectivemment, le bleu pétait les yeux, et là c'est mieux

J'adore!!!! =D Tu écris super bien et en plus les noms sont marrants ^^
Tarjas... faut arrêter de se droguer a Nightwish !! =P
Pour Garland, je sais pas trop mais il y a le premier bosse de final fantasy I qui s'appel comme ça x)

Enfin bref ... c'est genial! Vivement la suite!

Woabamerci

Si je sens venir l'inspiration un de ces jours, je m'y remettrai ^^"

Pour tarjas, c'est réellement ma cra ^^ une belle blonde lvl 166 que j'affectionne... (pour l'histoire, elle appartenait a mon ex, mais bon x'])

Pour Garland, ça aurait pu, mais ça ne vient pas de FF, ça vient d'un manga génial qui s'appelle Devil Devil...

[Shiva Garland : ]

Et de fait, j'adore nightwish

Content que t'apprécies, vraiment ^^

A ton tour...? :p

J'ai pas vu le clin d'oeil à Nightwish dans ton rp ? ^^' Il est où ?

Dans le nom de son personnage ^^
Tarjas comme Tarja Turunen ex-chanteuse de nightwish! =)

+1 Zeph

J'adore ! C'est super génial ! *w*

Grand Bravo à toi Roller.

*Encore, Encore !!! *

C'est vraiment bien, cher ecaflip.
Par contre, l'amour entre un frère et une soeur, c'est un amour fraternel, pas maternel ^^

Mmmmh carrément... je m'en vais éditer ça

Déçu, je pensais que c'était la suite !

Mouarf désolé ! Je vais peut-être méditer ça ce soir... Je dois me reposer, ce sera parfait

Y'a intérêt que se soit parfait oui ! On est pas l'élite pour rien ici !

Un mois s'était écoulé depuis l'incident du village d'Otomai et notre vie avait radicalement changé. Après avoir déambulé dans l'île pour échapper aux brakmariens, nous avons rejoins un bâteau de pecheur qui avait accepté de nous ramener sur le continent. Au moins ici, personne ne nous chercherait, et il faudrait du temps à Garland pour retrouver notre trace. Celui-ci n'avait d'ailleurs plus été vu.

Plusieurs questions nous taraudaient la tête alors que la brise marine soufflait et que le soleil affichait les premières lueurs de l'aube. Ce voyage fut vraiment apaisant, mais aujourd'hui, nous allions mettre pied à terre. Se dirigeant vers Bonta, les pecheur nous avaient promis de nous débarquer avant l'arrivée dans la ville, afin d'éviter toute question dérangeante. Une fois que nous aurions accosté, le danger serait à nouveau présent, et il faudrait se méfier.

Parmis les nombreuses questions que les découvertes du mois précédent m'inspiraient, deux d'entre elles ne trouvaient pas de réponse. Pourquoi Garland voulait-il ramener Tarjas à Brakmar, alors qu'elle était si éloignée de la guerre? Et pourquoi Brakmar se montrait-il si agressif envers un peuple neutre alors qu'il avait toujours respecté notre neutralité?

De nombreuses révélations étaient apparues. Tarjas était une cra délite qui détenait un pouvoir en elle. elle n'était pas la seule personne de ce type. Et le destin ne l'avait pas mis sur mon chemin pour m'aider. C'était exactement l'inverse, c'est moi qui était destiné à la sauver, mais dans quel but? Tout était tellement flou...

Un bras musclé se posa près de moi. Le capitaine expira une bouffée de fumée dense de sa pipe, et me parla, tout en fixant l'horizon.

Bodryll : Quoi que vous ayez fait, ne perds pas ce bout de femme de vue l'ami. Ces immenses plaines ne sont plus aussi sûres qu'auparavant. La corruption a déjà étendu son emprise. Savais-tu que les plaines de Cania s'étendaient autrefois jusque Brakmar? Désormais, il ne reste que des landes déssechées et mortes.

Roller : Qu'est-ce qui pourrait bien arriver à Tarjas? Je ne pense pas que les bandits soient nombreux sur cette partie du continent...

La cicatrice que le capitaine Bodryll arborait au visage s'étira, signe qu'il souriait.

Bodryll : Je sais que cette fille est spéciale mon garçon, et celà va attirer bon nombre de choses à vos trousses. Les gens comme elle disparaissent. Suis-moi. Je vais te montrer quelque chose.

Il se retourna, et se dirigea vers sa cabine. Ce capitaine était un homme étrange, je ne me sentais jamais à l'aise avec lui. Quand son unique oeil se posait sur moi, il semblait me détailler avec une vue plus perçante que jamais. Personne ne savait exactement ce qu'il pensait, mais il imposait le respect. Je n'étais toujours pas sur que je pouvais le considérer comme allié ou ennemi. Cet homme était petit, mais musclé comme personne. Son corp tout entier semblait uniquement composé de muscles et d'os, et il maniait d'énormes marteaux comme personne.

Je le suivi toutefois dans sa cabine, m'assis sur une chaise, et j'entendis le cliquement du verrou derrière moi. Il se dirigea vers un tirroir, sorti une pipe ébène et l'alluma. Au contact de la fumée, il toussota et dut prendre appui sur le meuble.

Bodryll : Par tous les démons, mon corp vieilli, je sens qu'à ce rythme, je ne pourrai meme plus diriger une simple barque. Ces vieilles blessures des guerres livrées avec mes amis carnassiers finiront par m'envoyer nourrir les requins !

Roller : ..Carnassiers?

Bodryll prit ce regard fou qui le caractérisait et exposa le tatouage qui ornait le dos de sa main. Une goutte percée d'une ancre.

Bodryll : Les carnassiers oui... Dans ma jeunesse, le meilleur clan de pirates jamais vu ! J'en étais le chef, et nous étions crains de tous ! Mais personne ne me croit quand je raconte cette histoire ! Bref, je t'ai amené ici pour te montrer quelque chose...

Sur la table étaient dessinés à la craie plusieurs lignes circulaires, qui s'entrecroisaient dans quatre points précis. Ceux-ci se rassemblaient ensuite au centre pour repartir uniquement dans deux directions différentes, l'une au nord, et l'autre au sud.

Bodryll posa alors sur les quatres intersections un caillou noir de jais, une goutte d'un liquide opaque, une petite bougie allumée, ainsi qu'une petite feuille de papier. Il me regardait de son unique oeil, et sa cicatrice s'étira, je me sentais de moins en moins tranquille.

Bodryll : Sais-tu comment s'appelle cette construction?

Roller : Non, et pour tout vous dire, je préfererais rester sur le pont...

Bodryll : C'est un quatuor de la foi. Celà permets de connaitre tes aptitudes particulières, si tu en as, tes liaisons avec les différents éléments. Et de savoir si tu les domine, ou si leur puissance te submerge.

Roller : Mais de quoi vous parlez? Je n'ai aucune apti... apti... enfin, je suis normal !!!

Bodryll : Non, tu es inexpérimenté, mais je n'ai que très rarement senti ce genre de choses. Vois-tu, je peux sentir la magie élémentale au coeur de tout. Elle est pour moi une lumière discrête au coeur des choses... ou des gens. Pose tes mains au centre du cercle... Tu ne risques rien, crois moi.

J'étais réellement soupçoneux, mais intrigué... Je fixa mes deux paumes au centre du dessin, et celles-ci semblèrent soudain se fixer sur la table, j'étais incapable de les décoller. Le capitaine se leva d'un bond, et pris une hache collée au mur.

Bodryll : Ahahah... Je savais que tu te laisserais avoir par ce piege ridicule. Maintenant, laisse moi le plaisir de te vider de ton sang !

Il leva sa hache à deux mains au dessus de sa tête. J'essayais de me dégager, mais mes mains ne voulaient pas lacher le dessin, quand la hache siffla en redescendant, je fermait les yeux, et mon sang se mit a battre sur mes tempes !

Mais rien ne se produisit. J'ouvrais les yeux. Le capitaine me regardait, un air victorieux dans le regard.

Bodryll : Tu vois, la peur révèle les aptitudes élémentaires !

La ou auraient du se trouver mes mains, la feuille tournoyait sur elle même. Une poussière de roche filait autour, et l'eau s'évaporait en foudroyant la gerbe de feu qui provenait de la bougie.

Bodryll : Laisse moi t'expliquer. Cette pierre condense les énergies élémentaires. Une personne normale ne déclencherait rien, mais lorsque quelqu'un détiens l'un des éléments dans son sang, et est sujet à une forte émotion, un mécanisme d'auto défense s'active, et le sang réclame tout ce qui pourrait l'aider. Les éléments sont donc irrémédiablement attirés. Dans ton cas, les quatres ont été réclamés avec beaucoup d'intensité. C'est extrêmement rare ! La ligne verticale, quand a elle, représente le degré de ton âme. La cire de bougie ayant glissé vers le haut, celà signifie que tu es plutôt un brave type. Je pense que tu as déjà inconsciement adopté l'air comme élément principal. Celà explique ta vitesse de course extrême, même pour un félin. Mais dans ton cas, chacun des éléments sur cette table vibre avec la même intensité. Tu devrais chercher à les maitriser.

Mes mains se détachèrent soudain de la table, et je recula contre le mur, le souffle court. Une voix s'éleva du pont supérieur :

Marin : Capitaine, arrivée sur la terre ferme dans cinq minutes !

Bodryll : Ce que je t'ai révelé est très important. Que tu l'acceptes ou non, tu es quelqu'un de... spécial. Sois attentif aux éléments autour de toi. Maintenant, il est temps pour toi de partir. Au revoir.

Dix minutes plus tard, j'étais au sol, tarjas à mes côtés, et nous regardions le bâteau partir.

Tarjas : Tu es bien pâle... Tu es malade?

Roller : Le mal de mer, oui. Mettons-nous en route, ça me passera.

Tarjas : Une idée de notre destination?

Roller : Nous devrions nous rendre dans un village. Retrouver la civilisation. La foule est parfois le meilleur endroit ou se cacher. Marchons vers l'est, nous croiseront bien quelques habitations éloignées des villes.


La route était longue. Les plaines de Cania semblaient interminables. heureusement, les kanigrous semblaient être des créatures méfiantes qui préféraient éviter le combat et restaient à bonne distance de nous. Quand aux blops, ils étaient plus curieux qu'éffrayés, mais certainement pas agressifs. Nous marchions comme celà depuis trois jours, lorsque notre chemin nous fit rejoindre une montagne massive. Et à ses pieds, de nombreux corps. Nous décidions dabord de nous cacher, puis, en l'absence de mouvement suspect, nous mirent en route pour inspecter la scène. Une dizaine de cadavres brakmariens étaient étalés au sol. La bataille semblait avoir été rude et violente. Certains membres avaient été arrachés, et le sang maculait l'herbe tout autour du carnage. Arrivé à une courte distance, une odeur de pourriture monta à nos narines, et je dus contenir mon haut-de-coeur.

Tarjas : Mais qu'est-ce qui s'est passé ici? Une bataille tu penses?

Roller : Je dirais plutôt qu'ils ont été attaqué par une horde de bêtes féroces... Je n'ai jamais vu une telle boucherie.

Une craquement retentit derrière nous. Tarjas banda son arc avant même que j'eus le temps de réagir.

Tarjas : Montrez-vous, ou je réduis cet arbre en cendres !

Féanor : ne tirez pas !

Un jeune garçon sorti alors de sa cachette, les mains levées, le visage pâle.

Uxley : Idiot ! On est mal barrés maintenant, je t'avais dit de rester couché !

Tarjas et moi nous échangeâmes un regard... Les deux enfants semblaient innofensifs, mais leur présence ici était suspecte...

Roller : Mais qu'est-ce que vous fichez là?

Uxley : on est des soldats de Brakmar ! Des nouvelles recrues ! Et c'est notre première mission de reconnaissance !

Roller : De Brakmar? Mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé ici?

Féanor : On est tombés dans une ambuscade...

Uxley : Une fille seule !!! Et cet imbécile s'est jeté sur moi de peur avant même que le combat ne démarre !!! on a dégringolé sous les arbres. Et par sa faute, tout le monde est mort, on a pas pu les aider.

Tarjas : Une fille seule a fait ça?

Féanor : C'était pas une fille normale... Elle faisait froid dans le dos...

Uxley : Quel imbécile ! T'as toujours été une mauviette ! Avec tes idées débiles, si on rentre après ça, on va se faire écarteler sur place ! Toute une équipe morte sauf nous deux, et tout ce que tu as a raconter, c'est "c'est une fille bizarre qui a découpé tout le monde en morceaux?"

Roller : Bon, calmez vous ! On a besoin de rejoindre le village le plus proche. Vous pourriez nous indiquer le chemin?

Uxley : On vient avec vous, mais on indique rien du tout. On a plus d'armes, on doit pouvoir se cacher un moment, si l'armée nous retrouve, on aura aucune explication à leur donner !

Tarjas me jetta un regard discret, mais je savais ce qu'elle pensait. Prendre deux soldats brakmariens avec nous alors que nous étions recherchés par cette même milice? Pas sur que l'idée soit la bonne. Mais pour le moment, on avait pas vraiment le choix...

Roller : Hum... ok, suivez-nous alors.

Uxley : Parfait, je m'appelle uxley, et lui c'est mon abruti de jumeau, Féanor...

Féanor sembla se rapetissir a vue d'oeil. Visiblement, il craignait plus son frère que deux inconnus tels que nous.

Uxley : il y a un village à une cinquantaine de kilometres d'ici... On va vous guider.

[HRP/]

Et oui, à suivre. On ne peut pas mettre de l'action sans arret Mais ça commence à me plaire, l'inspiration, alalah...

Courage pour lire mes tartines, je vous en suis reconnaissant

Lu et approuvé !

Par la cheftaine?

pour l'instant non mais par moi, OUI ! =D

J'aime bien, tu donnes des détails, c'est cool

Continue comme ça

Une heure que Huxley était parti. Assis autour d'un feu, les trois autres compagnons commençaient à se demander s'il n'avait pas tout simplement filé. Soudain, il revint en courant, un morceau de vêtement déchiré.

Roller : Que s'est-il passé?

Uxley : Boarf, rien de bien interessant, je suis allé au village et il semble que ce soit plus un repaire de hors-la-loi en fuite que de paysans ! En revenant, je me suis fait attaquer par trois voleurs.

Tarjas : Oh non ! Ils ne t'ont pas fait de mal?

Uxley : De mal? Ils doivent encore être assomés après ce que je leur ai mis à ces minables ! Et la bonne nouvelle, c'est qu'ils avaient de l'argent de poche, on a de quoi manger, maintenant !

Roller regarda Tarjas surpris... Pas sûr que sa grande soeur prenne celà bien. Mais elle haussa les épaules en souriant.

Tarjas : Bah, c'était des voleurs après tout, cet argent ne devait pas être à eux.

Le groupe se mit alors en marche et entrèrent en ville sous une capuche. Le malaise se ressentit immédiatement. Personne n'avait le visage à découvert dans cette ville. Chacun marchait en jetant des coups d'oeil rapides dans toutes les directions, et la moindre ruelle avait une odeur de traquenard.

Ils se dirigèrent vers une bicoque qui semblait servir de la nourriture, et entrèrent. A côté de l'entrée, un mandiant serra la cape de Féanor :

Mendiant : Hey petit, tu sais me filer une cinquantaine de kamas ? J'ai la dalle !

Féanor balbutia quelques mots incompréhensibles, et Uxley shoota dans la main du mendiant.

Uxley : Lâche mon frère, le vieux !

Ils entrèrent alors dans le "restaurant" et s'assirent à une table poussièreuse. Le barman se dirigea vers eux.

barman : Qu'est-ce que je vous sers étrangers?

Roller : Vous pouvez nous conseiller un bon plat pour nous ravitailler? Nous avons beaucoup marchés, et nous sommes affamés.

Barman : Du Steak de Kanigrou.

Tarjas : Et sinon, qu'est-ce qu'il y a d'autre?

Barman : Du Steak de Kanigrou.

Roller : Et bien, quatre Steaks de Kanigrous alors, j'imagine...

Le barman grogna et retourna derrière son bar.

Tarjas : Dis moi Roller, on va devoir rester longtemps dans ce trou miteux?

Roller : Juste le temps de se reposer, on repartira demain au petit matin, je ne suis pas à l'aise non plus, rassure toi...

Le barman revint avec ses plats, et servit les quatre Steak de kanigrous sur les tables. Roller trancha un morceau et le mit en bouche. Il sentit la viande légere fondre dans sa bouche, alliant un délicieux gout de grillé et d'épices brûlantes. Les quatres compagnons se regardèrent, surpris, éclatèrent de rire et dévorèrent chacun leur morceau goulument.

Après avoir réglé leur addition, ils sortirent de l'auberge, tarjas et Roller en avant, lancés dans une grande conversation. Soudain, un bruit retentit à l'arrière.

Uxley : Mais lâche moi vieux débris ! Je ne te donnerai rien !

Mendiant : Recrache tes insultes de tout à l'heure morveux !

Les têtes de la rue commençaient à se tourner vers eux... Pour la discretion, on avait vu mieux ! Tarjas se précipita pour les calmer.

Tarjas : Calme toi Uxley, ne vous en faites pas monsieur, il ne vous importunnera plus !

Mendiant : Ce diable mériterait une bonne leçon, je déteste qu'on me manque de respect !

Le mendiant se leva alors et sortit une petite pique de verre de sa cape. Il la planta dans le bras d'Uxley qui s'écroula en se mettant à Hurler. Tarjas sortit une dague et tint le mendiant en joue. Sa Capuche retomba sur sa tête.

Tarjas : Quoi ? Que lui avez vous fait? Pourquoi crie-t-il?

Mendiant : C'est un poison qui procure des brulures sous la peau de ceux qui le subissent. Celà ne le tuera pas, il va simplement souffrir un petit peu. Mais ce n'est pas ça le plus intéressant...

La foule commença à se masser autour de la scène. Un cercle de curieux regardait l'enfant se tordre par terre en hurlant.

Roller : Arretez ça, on ne veut pas de bagarre... Allez, prends le petit grande soeur, on file !

Mendiant : Pas de bagarre? Alors vous n'êtes pas venus au bon endroit mes agneaux, j'ai beaucoup pensé à vous ces derniers temps, je n'esperais pas vous revoir de sitôt !

Le mendiant se releva et parut beaucoup plus massif que lorsqu'il était assis. Il souleva sa capuche, et le rictus grimaçant de Garland apparut devant les yeux de tarjas qui s'éttirèrent. L'instant parut durer une seconde, Un silence pesant était tombé sur la scène, et Tarjas était paralysée de peur. Garland empoigna la dague de tarjas, et l'agrippa par les cheveux. Il coupa alors la corde de son arc et la jeta au sol. Il se retourna ensuite vers une hache posée contre le mur, et la prit dans sa main. Une chaleur intense se répendit autour de lui et il sourit de plus belle à Roller.

Garland : La dernière fois, tu m'as pris par surprise, petit. A présent, je vous laisserai attaquer les premiers. Ne ratez pas votre coup, parce que moi je ne vous raterai pas !

Tarjas fit un pas en arrière, puis un autre. Elle sentit son dos cogner quelqu'un, et un hoquet éffrayé s'élever derrière elle. C'était Féanor qui semblait tout aussi apeuré. Roller fut le premier à réagir. Il s'abaissa. Son menton touchait presque le sable du sol. Il sortit son jeu de cartes de ses poches et en coinça une entre chaque doigt.

Garland : Vas-y petit, montre moi ce que tu sais faire !

Roller se concentrait, mais il ne voyait pas comment attaquer. La première fois, il avait profité de la foule ambiante et de l'inattention de Garland pour frapper, mais cette fois, ils étaient face à face, et une foule dense bloquait toute possibilité de fuite. Que faisait ce type ici? Comment avait-il devinné qu'ils étaient en ville? Est-ce qu'il les suivait? Est-ce que les petits étaient dans son camp? Il ne savait pas à qui faire confiance... Garland semblait s'impatienter, une impression de chaleur étouffante et pressante enveloppait un peu plus Roller chaque seconde. Son arme chauffait dans sa main. Qu'est-ce que c'était que cela???

Garland : Bon, tu m'as assez regardé petit, si tu ne passes pas a l'action, c'est moi qui le ferai !

Garland fit alors un pas en avant, et brandit sa hache. celle-ci siffla et s'abbatit dans le sable, à l'endroit ou Roller était quelques secondes plus tôt. Mais garland ne s'arreta pas là ! Il se rua en avant, et donna de grands coups de hache circulaires qui frôlaient Roller. Celui-ci faisait preuve d'acrobaties exemplaires pour reculer et se décaler hors de portée de ses attaques, mais Garland semblait sûr de lui et bien rôdé aux combats de corp à corp. Visiblement, il se battait cette fois sur son propre terrain. Il avançait les jambes une à une, méthodiquement, tout en faisant de grands moulinets avec son bassin pour ne pas ralentir ses coups, et les enchainer sans relâche. Soudain, le pied de Roller dérapa sur un peu de sable. Un sifflement se rapprocha de son oreille et il se décala pour l'esquiver.

Une demi seconde plus tard, le matou était à terre, l'épaule en sang. visiblement, l'esquive n'avait pas été assez rapide. Ce type était éffrayant, il ne semblait même pas un petit peu épuisé par ses amples mouvements violents.

Tarjas : Roller, attrappe et défend toi !

Roller tourna la tête et vit Tarjas lui jeter une épée et un bouclier. Un bandit qui trouvait le combat injuste voulait pimenter l'action et lui avait prêté ses armes.

Roller jetta cinq cartes de toutes ses forces vers Garland qui les bloqua avec sa hache et se stoppa net. Le choc avait fait un grand bruit, et il se demanda comment de simples cartes pouvaient faire un effet pareil... Il crut dabord qu'il avait bluffé, mais cette attaque était réellement dangereuse. Il leva les yeux et vit Roller le regarder, un bouclier rond devant le visage, une épée dans l'autre main. Garland sourit, et serra son arme de plus belle.

Garland : Je vais te montrer ce qu'il te manque pour me vaincre, petit. La vraie différence qui nous sépare n'est pas qu'une question de maniement, c'est un véritable gouffre !

Le poignet de Garland sembla se serrer davantage sur sa hache qui prit une teinte rouge. La chaleur ambiante augmenta encore d'intensité, et Roller dut se cacher les yeux à l'aide de son bouclier pour ne pas les fermer. Il recula encore légerement, et jeta un oeil à Garland. Sa hache s'était maintenant enflammée et s'embrasait furieusement de façon inexpliquée, tout comme le bras qui la tenait. Mais Le lieutenant Brakmarien ne semblait guère gêné.

Roller : Qu'est-ce que...?

Garland : Essaye d'encaisser ça, minable !

Garland bondit et écrasa sa hache brûlante sur le bouclier de Roller avec un fracas métallique assourdissant. Les jambes de celui-ci voulurent se fléchir, mais il tint bon. Garland pris alors position sur ses deux pieds, et fit tournoyer sa hache au dessus de sa tête en l'écrasant à chaque demi tour sur le bouclier du pauvre Roller, qui accusait chaque coup avec un peu plus de difficulté et de douleur. Le boucan était assourdissant ! La hache de Garland ne ressemblait plus qu'à un grand halo de feu qui s'écrasait sur le métal du bouclier à chaque demi-tour en projettant une pluie de flammèches sur les spectateurs qui reculèrent éffrayés.

Roller n'allait plus tenir longtemps ! Le bouclier devenait terriblement brûlant et son bras se tordait un peu plus à chaque coup, il était presque à genoux, maintenant. Soudain, son bouclier vola en éclats sous un coup de pied bien placé de Garland, et Roller se retrouva juste sous la hache flamboyante de son ennemi. Il s'écroula à terre. Sa main droite était completement brûlée, et il était à bouts de forces. Il lui semblait que la fin était proche. Il s'écroula, et ses yeux commençèrent à se fermer.

Alors qu'il voyait la hache se rapprocher, une jeune fille aux cheveux noirs de jaix s'interposa, et tendit son bras entre Roller et la hache de Garland. Tarjas voulut hurler, mais il était trop tard. La hache s'écrasa sur le bras de la jeune fille et... explosa en plusieurs morceaux.

Garland, choqué, recula...

Jeune fille : Mmmmh... très douloureux. Il est rare que l'on me fasse aussi mal... Tu mérites ta réputation, Garland !

Tarjas courrut vers Roller. Et tendit la main à la jeune fille.

Tarjas : Tu vas bien Roller? Réponds moi ! Ooh merci beaucoup mademoiselle, qui que vous soyez !

La jeune fille regarda Tarjas sans sourire, et agrippa sa gorge. Elle la souleva à quelques centimères du sol et la regarda droit dans les yeux. Ceux-ci semblaient froids comme la roche. Elle se tourna vers garland, et d'un geste sec et rapide, agrippa sa gorge également. Elle coinça ensuite leurs têtes l'une contre l'autre, et leur dit sans la moindre émotion :

Jeune fille : Des fuyards et un traître ensembles, comme c'est pratique ! Vous vous êtes gentiment jetés dans la gueule du loup !

Elle serra leurs gorges avec ses mains, et leur visage tourna au rouge. Tarjas voulut hurler de douleur, mais aucun son ne sorti. Elle finit par s'écrouler au sol, et s'évanouir aux côtés de Roller...

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Boum, une grosse tartine apres un temps d'absence. Désolé, j'étais inspiré, j'avais envie de combats, de guerre, de sang !

Surtout, dites-moi si j'en fais trop ! Quand je commence à écrire, mes doigts ont tendance à devenir furieux et s'emballer sur le clavier... (ce qui explique surement le grand nombre de fautes d'orthographe... à ne pas tenir rigueur, je corrigerai plus tard).

Bysou à tous ceux qui auront le courage d'aller jusque au bout

C'est très bon, Roller !
Me suis régalé !

Un reproche, arrete de mettre deux mois ou plus à écrire chaque nouveau paragraphe ! ça m'oblige à chaque fois à tout relire du début ! ^^

Vivement la suite !

Yaaa, je ferai un petit effort

Merci m'chou !